Caroline et Michèle, infirmières chez Hëllef Doheem (article extrait du doHEEM N° 7)

Michèle, infirmière diplômée, a rejoint Hëllef Doheem en 2010, après avoir effectué un stage au sein de la fondation, dans le cadre de sa formation. «J’aime le contact immédiat avec les gens, affirme la jeune femme. Ce n’est pas du tout comme dans une structure fixe, par exemple un hôpital. Je n’ai pas tardé à me décider.» Les propos de Caroline sont assez similaires. Comme sa collègue, cette jeune Belge est infirmière diplômée. Au service de Hëllef Doheem depuis 2011, elle apprécie particulièrement le contact direct avec les gens ainsi que la variété de son travail. «En fait, chaque jour est différent», déclare-t-elle. 

L’importance de l’aspect humain

Employées au centre d’aide et de soins (CAS) d’Hupperdange, ces deux infirmières voient entre quinze et vingt clients par jour. Leur champ d’activité s’étend de la réfection de pansements à l’administration de médicaments. «Nous assumons toutes les interventions paramédicales requises dans le secteur des soins, après des opérations ou encore à la suite de maladies graves», explique Michèle. «Nous côtoyons la majorité de nos clients pendant une période assez longue. Il arrive d’ailleurs que nous les accompagnons jusqu’à ce qu’ils nous quittent à jamais.» Elle constate qu’il est particulièrement important d’établir une relation avec les gens. 

Toujours rester professionnel

Néanmoins, elle considère que l’aspect humain est essentiel dans son métier. «Il est aussi plus amusant de travailler quand il y a de la sympathie», renchérit Caroline, avant d’ajouter que la plupart des clients se réjouissent vraiment quand le personnel de Hëllef Doheem vient les voir. Pour beaucoup de monde, ces visites font partie du quotidien. «Nous le constatons par exemple à chaque fois que nous rentrons de vacances», raconte Caroline. «On est content de nous voir. C’est à la fois une reconnaissance et une source de motivation.» 

Le travail des infirmières de Hëllef Doheem se distingue tout spécialement par le fait qu’elles se rendent aux domiciles des clients. «Nous rencontrons les gens chez eux», confirme Michèle. «Ce n’est pas du tout la même chose que l’activité d’un soignant dans un hôpital. Il faut d’ailleurs appliquer une approche différente.» 

Chez Hëllef Doheem, le travail dans les différentes régions est organisé par 22 centres d’aide et de soins. Le personnel a deux horaires de travail. Ainsi, Caroline et Michèle sillonnent les routes du nord du pays à bord de leur voiture de service de 6h15 à 14h45 ou alors de 13h30 à 22h00. Le centre d’Hupperdange compte 43 employés au total. Les soins sont assurés par deux équipes. L’une est chargée du secteur Clervaux-Wincrange, l’autre du secteur Weiswampach-Troisvierges. 

Un service individuel, un engagement collectif

Même si les infirmières sont le plus souvent seules quand elles se rendent chez leurs clients, une grande importance est attachée au travail en équipe. «Pour que tout se passe bien, il faut un esprit collectif et une bonne organisation», estime Caroline. Dans ce contexte, Michèle évoque les échanges d’informations permanents avec les autres soignants et avec les responsables du centre. Selon elle, son travail serait impossible sans ces concertations.

En général, les interventions des deux jeunes infirmières aux domiciles des clients prennent de dix à soixante minutes. «L’objectif est d’améliorer la qualité de vie des clients et de leur permettre de continuer à vivre en autonomie à leur domicile le plus longtemps possible. J’aime bien cette approche qui est toujours très motivante pour moi», déclare Michèle, tout comme le feraient les autres 1 900 collaborateurs des différents centres d’aide et de soins de Hëllef Doheem.